Voici les 13 conseils de Ray Hyman qui vous feront exceller dans la fonction du cold reading et vous donneront donc des pouvoirs étonnants…
Rappelez-vous que l’ingrédient clé d’une lecture à froid réussie est d’abord la confiance du sujet.
Si vous semblez et agissez d’une manière qui montre que vous êtes convaincu par ce que vous faîtes et que vous y croyez fermement, vous serez même en mesure de vendre une mauvaise prédiction ou lecture à votre victime. Un des dangers cependant de jouer ce rôle et que vous pourriez vous-même vous mettre à croire que vous prédisez réellement le véritable caractère de votre client !
Faîtes une utilisation créative et intelligente des dernières statistiques, sondages ou enquêtes.
Ces dernier(e)s peuvent vous fournir plus d’informations à propos de ce que chaque CSP de notre société croit, fait, veut, se soucie, etc. Par exemple : si vous êtes certain des origines de votre sujet, de son niveau d’éducation, de la religion ou profession de ses parents, vous détenez des informations qui pourront vous permettre de prédire avec une forte probabilité de réussite ses intentions de vote et ses attitudes en ce qui concerne plusieurs sujets.
Mettez en scène votre don de voyance.
Restez modeste quant à vos talents. Ne faites pas de déclarations exagérées. Vous mettrez ainsi votre victime en confiance. Vous ne faites pas un concours de perspicacité : vous avez le pouvoir de prédire sa vie, son caractère, qu’il ou elle croit en vous ou non.
Obtenez au préalable la coopération de votre sujet.
Comprenez bien que le succès de votre don dépend autant de la participation de votre sujet que de vos efforts. (Après tout, vous avez derrière vous une carrière splendide de voyant, vous n’êtes pas à l’essai, votre client si !).
Affirmez qu’à cause parfois de la barrière et des difficultés du langage et de la communication, vous pourriez ne pas toujours être clair dans la signification de ce que vous dites (un peu comme les psychanalystes qui se cachent derrière un langage obscur pour dire des banalités ou dire n’importe quoi).
Dans ce cas, le sujet devra s’efforcer d’ajuster la lecture que vous ferez à sa propre vie.
Servez-vous de ces deux esquives éprouvées : premièrement vous avez un alibi au cas ou votre lecture ne passe pas : c’est forcément de la faute du sujet, pas la vôtre ! Secondement, le sujet doit s’efforcer d’ajuster vos banalités et vos généralités à ses conditions de vie particulières. Plus tard, quand il se souviendra de votre consultation, il vous créditera d’autant plus des détails vrais que vous avez effectivement donnés. C’est crucial. Votre révélation sera couronnée de succès seulement si le sujet reste actif. Le bon voyant est celui qui, délibérément ou inconsciemment, force le sujet à chercher dans son esprit un sens à ses déclarations.
Utilisez un accessoire comme des Tarots, une boule de cristal, la paume de la main, etc.
Le recours à un support a deux buts. Premièrement, cela ajoute une certaine « atmosphère » à la consultation. Ensuite, (et le plus important) cela vous donne le temps de réfléchir à votre prochaine question et/ou déclaration et de la formuler. Au lieu de juste être assis là, pensant à ce que vous allez dire, vous pouvez vous mettre à vous concentrer sur vos cartes, sur votre boule de cristal… Vous pouvez choisir de tenir la/les mains de votre sujet. Cela vous aidera à sentir ses réactions face à vos affirmations. Attention ! Si vous utilisez la chiromancie, vous devrez étudier un peu afin d’en connaître la terminologie. Cela vous autorisera quelques égarements d’un semblant d’intelligence et de vous concentrer rapidement sur les intérêts de votre client : « voulez-vous que l’on se concentre sur votre ligne de coeur ou votre ligne de richesse ? »
Ayez un stock de phrases toutes faîtes prêt à l’emploi.
Même durant une consultation de cold reading, un saupoudrage léger de phrases toutes faîtes et banales apportera du corps à votre ouvrage et vous aidera à boucher les trous et à faire du remplissage pendant que vous penserez à des formulations plus précises. Utilisez-les pour commencer. La paume de la main, les tarots et autres manuels de diseurs de bonne aventure sont des sources intéressantes de bonnes phrases.
Ouvrez bien les yeux !
Servez-vous de vos autres sens tout autant. Evaluez votre sujet en observant ses vêtements, bijoux, manières et discours. Même une évaluation grossière peut vous fournir les bases d’une bonne consultation. Regardez donc prudemment les réponses de votre sujet à vos déclarations. Vous apprendrez rapidement à reconnaître lorsque vous aurez fait mouche !
Allez à la pêche.
Un bon moyen pour obtenir du sujet qu’il vous parle de lui. Ensuite vous reformulez ce qui a été dit et le répétez à votre client. Un des moyens pour aller à la pêche est d’exprimer chaque déclaration comme une question puis d’attendre la réponse. Si la réponse ou la réaction est positive, vous transformez votre formulation initiale en affirmation positive. Souvent le sujet répond lui-même à la question implicitement. Plus tard, il (ou elle) oubliera avoir été la source de l’information. En faisant vos assertions sous forme de questions, vous forcez le sujet à chercher dans sa mémoire et à retrouver des exemples spécifiques collant à votre déclaration générale.
Apprenez à être à l’écoute
Pendant votre consultation votre client interviendra pour parler d’incidents que vous aurez touchés du doigt. Le bon voyant autorise son client à parler autant qu’il veut et comme il veut. On peut parfois voir des voyants qui n’ouvrent pratiquement pas la bouche parce que leur sujet aura parlé 75% du temps. Ces derniers vous diront ensuite que leur voyant est exceptionnel et qu’il sait tout ! Le fait est que souvent, ceux qui vont voir un voyant le font parce qu’ils cherchent quelqu’un à qui parler de leurs problèmes et ont souvent déjà décidé de ce qu’ils allaient faire, ils ont simplement besoin d’une confirmation de leurs choix ou d’un soutien dans leurs actes.
Dramatisez votre lecture
Restituez le peu d’information que vous avez avec grandeur. Faites-en beaucoup. Prenez des images pour exprimer chaque révélation. N’ayez pas peur d’être un peu acteur.
Donnez toujours l’impression que vous en savez plus que ce que vous dites.
Le bon « lecteur à froid », tout comme le médecin de famille, agit toujours comme s’il en savait plus. Une fois que vous aurez persuadé votre sujet que vous savez telle chose, telle information, que vous ne pouviez pas savoir (normalement), le sujet admettra que vous savez tout. A ce moment, il s’ouvrira et se confiera.
N’ayez pas peur de flatter votre client à chaque occasion.
Un sujet occasionnel protestera. Dans ce cas, vous pouvez ajoutez : « Vous êtes toujours méfiant envers ceux qui vous flattent. Vous ne pouvez pas croire que si quelqu’un dit du bien de vous, il le fasse gratuitement sans avoir une petite idée derrière la tête. »
La règle d’or.
Toujours dire au sujet ce qu’il veut entendre !
Laisser un commentaire